Dernière ligne droite...

Hello..

une tentative pathétique d'accomplir une des bonnes résolutions programmées pour 2017 (finir mes prussiens 1870 ) :



(j'avoue, si c'était à refaire, je soclerais mes 15mm franco-prussiens autrement que "en rangs d'oignons" et en mélangeant les attitudes, etc. mais comme j'ai débuté cette collec autour d'un coeur d'armée de Minifigs "advancing" classiques, je ne me vois pas à présent resocler ces quelques 900 figurines.. )

Il me reste 4 autres unités à finir, en deux mois, c'est jouable si je me sors les doigts du

Et vous, vous en êtes où, de vos bonnes résolutions 2017 ?..

Salut !

L'amateur que je suis sait apprécier la facture de ces prussiens : c'est manifaik  ! Pour ma part en je termine deux régiments de cavalerie confédérée le 1st virginia en double. ... je galère je galère. ...

Et une de plus, ach !..
Plus que trois unités à finir avant la fin de l'année pour réussir dans les temps le challenge que je m'étais fixé, à savoir terminer cette foutue armée prussienne, donnerwetter !..

Bon, c'est plutôt du vite-fait/bâclé, mais ils feront le job :





Autant l'avouer franchement, je n'éprouve pas une tendresse particulière pour ces gugusses, et du coup la peinture s'en ressent...  

J'aime beaucoup le bleu des canons

Essex pour les figurines ? Les poses sont, pour certaines, originales (la gars qui s'éponge après un bon pilonnage sur l'artillerie française )

Bigre ! Je te trouve bien sévère. Ils sont très bien, ces zigues. En dehors d'être des Prussiens, s'entend
D'ailleurs, quand tu dis que tu les portes pas dans ton cœur, tu parles des figurines ou des Prussiens ? En ce qui me concerne, ce serait les deux.
Les Essex sont des figurines très agréables à peindre pour moi, mais leurs positions sont souvent complètement... curieuses. par exemple les mecs qui tirent sur ton unité d'infanterie : quelle idée de leur faire les jambes pliées comme ça plutôt que chercher une position stable.
Je trouve les Minifig souvent plus réussies.

Et tu parles du soclage en rangs d'oignons. Tu les soclerais comment si c'était à refaire ? Et comment combattait-on à l'époque ? Je suppose que la puissance de feu avait déjà dû calmer les ardeurs des tenants de la formation serrée ?

@Hecoma : j'ai presque honte de ma méthode "ultra rapide" pour les canons prussiens ;
- un coup de bombe gris-bleu ("Wolf Grey" de chez Warlords),
- les parties en métal nu peintes couleur "acier naturel",
- un lavis noir sur l'ensemble,
- pour finir un brossage beige sur les roues pour figurer la poussière,
et c'est tout...

@Apa : c'est juste du chauvinisme : je suis beaucoup plus motivé quand il faut peindre de braves pioupious !
Si c'était à refaire, je pense que je soclerais sur des plaquettes plus grandes, mais surtout avec 3, 4 ou 5 figus par plaquette pour mixer au mieux les attitudes.

Pour ce qui était des tenants de la formation serrée, on peut être certain qu'elle avait encore des adeptes à gogo ; les prussiens en particulier se souciaient comme d'une guigne de la vie de leurs hommes et les envoyaient au casse-pipe au coude à coude, vague après vaque, en les sacrifiant comme des pièces d'un jeu d'échecs. Il suffit de regarder les pertes à St Privat, ou à Borny par exemple (5000 pertes chez les prussiens, dont plus de 1000 morts... ) : les types étaient envoyés en rangs serrés au devant des Reffye et des Chassepots, et un témoin oculaire de cette bataille décrit la vision d'horreur le lendemain, de monceaux de cadavres allemands, certains encore debout côte à côte tellement ils étaient près les uns des autres au moment ou ils ont été fauchés.
La bataille du Bourget semble être une exception, dans la mesure ou la Garde prussienne, pour une fois, attaque en formation étendue.
Chez les français, ça ne devait pas être beaucoup plus progressiste ; à Coulmiers par exemple, la tactique de Chanzy qui fait attaquer ses troupes en ordre ouvert est notoirement novatrice.

C'est certainement un des aspects de ce conflit le plus difficile à représenter en termes de règles de jeu d'histoire ; l'archaïsme assumé de certaines tactiques, tributaire de la mentalité des généraux qui considéraient traditionnellement qu'il est plus aisé de faire manœuvrer des formations compactes, et étaient surtout bien peu économes du sang de leurs hommes.

camulogene a écrit:@Hecoma : j'ai presque honte de ma méthode "ultra rapide" pour les canons prussiens

Qu'importe la méthode (et tant mieux si c'est simple), c'est le résultat qui compte  

Yes !... Une de plus...



Plus que deux..

Si c'était à refaire, je pense que je soclerais sur des plaquettes plus grandes, mais surtout avec 3, 4 ou 5 figus par plaquette pour mixer au mieux les attitudes.
c'est une question de goût. Moi, ça ne me choque pas tes socles "mono posés". Je n'aime pas trop les soclage où les mecs mélangent les positions et où l'on retrouve dans une même unité des types qui tirent, qui chargent, d'autres qui marchent le fusil à l'épaule, etc. Je crois que lorsqu'il fallait tirer, tout le monde tirait, etc. Donc pas de problème en ce qui me concerne.

Pour ce qui était des tenants de la formation serrée, on peut être certain qu'elle avait encore des adeptes à gogo ; les prussiens en particulier se souciaient comme d'une guigne de la vie de leurs hommes et les envoyaient au casse-pipe au coude à coude, vague après vaque, en les sacrifiant comme des pièces d'un jeu d'échecs. Il suffit de regarder les pertes à St Privat, ou à Borny par exemple (5000 pertes chez les prussiens, dont plus de 1000 morts... ) : les types étaient envoyés en rangs serrés au devant des Reffye et des Chassepots, et un témoin oculaire de cette bataille décrit la vision d'horreur le lendemain, de monceaux de cadavres allemands, certains encore debout côte à côte tellement ils étaient près les uns des autres au moment ou ils ont été fauchés.
La bataille du Bourget semble être une exception, dans la mesure ou la Garde prussienne, pour une fois, attaque en formation étendue.
Chez les français, ça ne devait pas être beaucoup plus progressiste ; à Coulmiers par exemple, la tactique de Chanzy qui fait attaquer ses troupes en ordre ouvert est notoirement novatrice.

C'est certainement un des aspects de ce conflit le plus difficile à représenter en termes de règles de jeu d'histoire ; l'archaïsme assumé de certaines tactiques, tributaire de la mentalité des généraux qui considéraient traditionnellement qu'il est plus aisé de faire manœuvrer des formations compactes, et étaient surtout bien peu économes du sang de leurs hommes.

En termes de jeu, est-ce que ça signifie qu'on est quelque part entre le Ier Empire et la Sécession ? Des formations en lignes serrées qui en prennent plein la tronche, et exceptionnellement des formations en "ordre ouvert" qui seraient moins sensibles au tir mais aurait aussi moins d'impact au "choc" ?

Apa a écrit:
En termes de jeu, est-ce que ça signifie qu'on est quelque part entre le Ier Empire et la Sécession ? Des formations en lignes serrées qui en prennent plein la tronche, et exceptionnellement des formations en "ordre ouvert" qui seraient moins sensibles au tir mais aurait aussi moins d'impact au "choc" ?

Je serais plutôt tenté de dire "entre la Sécession et la campagne de 1914", dans la mesure ou la puissance et la portée des armes restreint la notion de "choc" à des situations telles que, par exemple, une unité en défense décimée par la mitraille/le pilonnage et qui finit par être submergée sous le nombre par l'assaillant ; ce type de situation étant plutôt un aboutissement plus qu'une action délibérée.

La question en termes de jeu serait, AMHA, d'imposer aux joueurs des doctrines obsolètes au niveau tactique pour refléter l'obstination de certains généraux.
Par exemple, à "They Died for Glory", il n'y a quasiment aucune contrepartie au fait d'être en formation étendue (excepté effectivement une puissance moindre à l'impact, ce qui, par le fait, n'est pas primordial), et du coup le joueur Lambda va être tenté de mettre ses unités systématiquement en ordre dispersé pour éviter d'en prendre "plein la tronche", ce qui ne semble pas vraiment refléter les faits...
Un début de réponse serait peut-être de tester les généraux en début de partie, pour déterminer aléatoirement leur degré de "progressisme", par exemple :
- 4 ou moins, le général est borné et n'autorise pas la formation étendue aux unités sous son commandement,
- 5 ou 6, le général est "pragmatique", et permet à ses subordonnés de placer leurs unités en formation serrée ou en ordre ouvert.
On pourrait également imaginer une difficulté supplémentaire pour contrôler les troupes en ordre ouvert, par exemple en réduisant le RC des généraux pour les unités en formation étendue..

(sinon comment vous trouvez mes petits hussards brunswickois ? moi j'aime bien Miss Frantz qui fait coucou en se cassant la g..       )

Salut camulogene.

Tes pruscos sont superbes quoique tu en penses  :-)
Les pleureuses à cheval aussi surtout frantz.

Concernant la règle : question bête : pourquoi autoriser la formation étendue si ce n'était pas la doctrine  ?

L'obstination du commandement à haut niveau à faire appliquer des tactiques obsolètes est une constante de l'histoire militaire.
Perso tu me dis ordre serré en 1870 : je ne suis pas choqué.

B1bismai40 a écrit:
Tes pruscos sont superbes quoique tu en penses  :-)
Les pleureuses à cheval aussi surtout frantz.

Merki !  

B1bismai40 a écrit:Concernant la règle : question bête : pourquoi autoriser la formation étendue si ce n'était pas la doctrine  ?

Parce que certains officiers - probablement moins obtus que les autres - l'employaient quand même (exemple : Chanzy à la bataille de Coulmiers)

Oui mais avec Chanzy, tu touches au Génie  !
Il a été d'un nombre incroyable de combats sur la période.
Il est pas passé en cours martiale ? ????

L'avant-dernière unité...
des petits jägers Mecklenbourgeois :





Plus qu'une..

B1bismai40 a écrit:Oui mais avec Chanzy, tu touches au Génie  !

Et si on l'avait conservé dans la glace, là on crie au Génie !...

Encore des figs ou on se pose la question de l'échelle, ça donne une idée de la qualité de la peinture ! BRAVO !

sundaysoldier a écrit:Encore des figs ou on se pose la question de l'échelle, ça donne une idée de la qualité de la peinture ! BRAVO !

C'est bien vrai. .. en fait on connaît l'échelle parce qu'on connaît les figurines.

YESSSSS !...
J'ai enfin fini ces fichus teutons :



C'est la dernière unité de mon Corps d'Armée Prussien, dont la finalisation était une des "brush résolutions" que je m'étais fixée pour 2017... avant de savoir que j'allais devoir déménager et changer de boulot (genre le mec qui tente pitoyablement de trouver des excuses ).

Bon il me reste encore à finir la Garde Impériale, et mes polonais napoléoniens 28mm, tout ça en 2 jours ça risque d'être compliqué !...

Allez, en souhaitant une très bonne fin d'année aux Brush Brothers

Pourquoi ils sont à genoux ?

B1bismai40 a écrit:Pourquoi ils sont à genoux  ?

Ben c'est pour faire genre "on attend super disciplinés le signal de l'assaut" :

Hello

Pour finir, une ch'tite photo d'ensemble de ce corps teuton qui m'a bien donné du boulot en 2017 :



Prince Freddy, oui c'est bien lui :



Allez, bon basculage à tous

Pinaize ça fait du monde ! Et c'est totalement étonnant ! Magnifique.

Pfiouuuu ya du niveau. Peu de peintres peuvent se permettre du macro aussi détaillé à cette échelle, c'est impressionnant, surtout quand sur certaines pieces, tu annonces du "vite fait baclé"

Cc,

Il restait un peu de place dans la boîte pour cette dernière unité de dragons prussiens Essex, barbouillés comme chevau-légers hessois :





L'aspect vert-foncé presque noir de la tenue est super dur à rendre ; sur une planche Osprey, l'illustrateur l'a représentée quasiment noire..

Très belles unités et splendide ensemble