Ca m’arrive très rarement, mais j’avoue avoir flanqué à la poubelle une revue d’"histoire" dont j’avais pourtant acheté quelques exemplaires auparavant ; il s’agit du dernier numéro de « GBM ».
Non seulement le contenu est affligeant ; on peut citer l’article soporifique sur le redoutable tracteur blindé qui était censé écraser les barbelés en 1915 mais qui n’est jamais allé plus loin que son champ de patates, l’interview post-mortem du général Weygand (il fallait oser), ou encore le palpitant récit par le détail du fait d’armes d’une unité de B1 bis en 1940 dont l’essentiel du combat consista à sauter char après char sur un même champ de mines…
Mais la cerise sur ce gâteau rassis, c’est l’éditorial du syllogomane sénescent qui fait office de rédacteur en chef, et qui se sert de cette « tribune » pour donner libre cours à ses pensées nauséabondes. Ce génial individu a trouvé le remède à tous les maux de la société : il suffit d’abroger la loi de 1995 qui autorise de donner à ses enfants le prénom de son choix, et obliger les gamins à porter un nom à consonance bien chrétienne et issu du calendrier. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Il suffisait d’y penser !...
Non seulement on se demande ce que ça vient faire dans un magazine à priori censé traiter d’Histoire militaire et se cantonner dans la diffusion d’infos relatives à ce sujet, et il me semble que c’est pour cela qu’on est susceptible de l’acheter, mais il m’est revenu à l’esprit que certains de mes copains de classe ou ceux des groupes de musique auxquels je participais dans les années 70 se prénommaient Karim, Mustapha ou encore Cherif et avaient été déclarés ainsi en mairie à leur naissance, et que je sache, ils ne sont pas devenus jihadistes pour autant…
Non seulement le contenu est affligeant ; on peut citer l’article soporifique sur le redoutable tracteur blindé qui était censé écraser les barbelés en 1915 mais qui n’est jamais allé plus loin que son champ de patates, l’interview post-mortem du général Weygand (il fallait oser), ou encore le palpitant récit par le détail du fait d’armes d’une unité de B1 bis en 1940 dont l’essentiel du combat consista à sauter char après char sur un même champ de mines…
Mais la cerise sur ce gâteau rassis, c’est l’éditorial du syllogomane sénescent qui fait office de rédacteur en chef, et qui se sert de cette « tribune » pour donner libre cours à ses pensées nauséabondes. Ce génial individu a trouvé le remède à tous les maux de la société : il suffit d’abroger la loi de 1995 qui autorise de donner à ses enfants le prénom de son choix, et obliger les gamins à porter un nom à consonance bien chrétienne et issu du calendrier. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Il suffisait d’y penser !...
Non seulement on se demande ce que ça vient faire dans un magazine à priori censé traiter d’Histoire militaire et se cantonner dans la diffusion d’infos relatives à ce sujet, et il me semble que c’est pour cela qu’on est susceptible de l’acheter, mais il m’est revenu à l’esprit que certains de mes copains de classe ou ceux des groupes de musique auxquels je participais dans les années 70 se prénommaient Karim, Mustapha ou encore Cherif et avaient été déclarés ainsi en mairie à leur naissance, et que je sache, ils ne sont pas devenus jihadistes pour autant…