Hello,
Ayant pu finaliser la collection complète (!) de toutes les références FPW de la pléthorique gamme Essex, je me suis dit qu’une petite revue de détail pouvait s'avérer judicieuse dans la mesure où cette marque propose encore - pour le moment - les meilleures références en 15mm pour cette période (même si elles ne sont pas parfaites, loin s’en faut), en comparaison avec les réalisations médiocres des autres fabricants (Outpost, Old Glory, Lancashire, Freikorps, Minifigs).
On commence avec : l’infanterie Française (cocorico)
La ligne, références KO1 à KO14
Il y a 7 attitudes distinctes, que l’on retrouve mixées à bon escient dans les pochettes 7a et 14a, et déclinées en deux types d’uniformes : réglementaire et tardif (sans épaulettes).
Les attitudes sont convenables, se mixent bien ensemble et privilégient les positions de tir, hormis les deux classiques « advancing » et « charging ». Les types sont toujours un peu courts sur pattes et macrocéphales, même si les morphologies sont nettement améliorées par rapport aux gammes plus anciennes. Paradoxalement, la pose « tirant penché en avant » (KO6 et 13) est plutôt réussie (à mon goût), alors que c’est d’habitude un grand classique des attitudes horribles et improbables auxquelles nous a habitués Essex.
L’uniforme et l’équipement sont très corrects, avec deux bémols à mon sens : la grande gamelle collective, qui équipe à tort tous les paquetages, et les baïonnettes dont la forme typique en « yatagan » n’est pas restituée.
La gravure est parfaite, avec des détails nets et précis, et la qualité du moulage reste correcte à part quelques défauts d’alignement des moules facilement rattrapables à la lime, ces considérations pouvant s’appliquer à l’ensemble de la gamme.
Le commandement (KO15 à 17)
Les officiers sont assez moyens ; celui qui est à genoux constitue en soi une bonne idée originale, mais gâchée par la position bizarre du bras qui tient le sabre, et par les jambes ridiculement atrophiées. A noter également l’anachronisme de l’Aigle qui orne la hampe du porte-étendard prétendument « tardif »…
Les musiciens en revanche sont superbes, avec une mention spéciale pour l’attitude très vivante du clairon (KO17b)
Les Gardes Mobiles (K018 à 21)
Les tenues sont convenablement représentées, avec les tuniques caractéristiques dépourvues d’épaulettes qui les différencient de la ligne. Les attitudes « charging » sont hélas tout à fait grotesques, dans le plus pur style caricatural conforme aux (mauvaises) habitudes anciennes de la marque ; heureusement, le type qui actionne le levier de son Chassepot (KO20) est tout à fait excellent et remonte le niveau à point nommé.
A suivre..
Ayant pu finaliser la collection complète (!) de toutes les références FPW de la pléthorique gamme Essex, je me suis dit qu’une petite revue de détail pouvait s'avérer judicieuse dans la mesure où cette marque propose encore - pour le moment - les meilleures références en 15mm pour cette période (même si elles ne sont pas parfaites, loin s’en faut), en comparaison avec les réalisations médiocres des autres fabricants (Outpost, Old Glory, Lancashire, Freikorps, Minifigs).
On commence avec : l’infanterie Française (cocorico)
La ligne, références KO1 à KO14
Il y a 7 attitudes distinctes, que l’on retrouve mixées à bon escient dans les pochettes 7a et 14a, et déclinées en deux types d’uniformes : réglementaire et tardif (sans épaulettes).
Les attitudes sont convenables, se mixent bien ensemble et privilégient les positions de tir, hormis les deux classiques « advancing » et « charging ». Les types sont toujours un peu courts sur pattes et macrocéphales, même si les morphologies sont nettement améliorées par rapport aux gammes plus anciennes. Paradoxalement, la pose « tirant penché en avant » (KO6 et 13) est plutôt réussie (à mon goût), alors que c’est d’habitude un grand classique des attitudes horribles et improbables auxquelles nous a habitués Essex.
L’uniforme et l’équipement sont très corrects, avec deux bémols à mon sens : la grande gamelle collective, qui équipe à tort tous les paquetages, et les baïonnettes dont la forme typique en « yatagan » n’est pas restituée.
La gravure est parfaite, avec des détails nets et précis, et la qualité du moulage reste correcte à part quelques défauts d’alignement des moules facilement rattrapables à la lime, ces considérations pouvant s’appliquer à l’ensemble de la gamme.
Le commandement (KO15 à 17)
Les officiers sont assez moyens ; celui qui est à genoux constitue en soi une bonne idée originale, mais gâchée par la position bizarre du bras qui tient le sabre, et par les jambes ridiculement atrophiées. A noter également l’anachronisme de l’Aigle qui orne la hampe du porte-étendard prétendument « tardif »…
Les musiciens en revanche sont superbes, avec une mention spéciale pour l’attitude très vivante du clairon (KO17b)
Les Gardes Mobiles (K018 à 21)
Les tenues sont convenablement représentées, avec les tuniques caractéristiques dépourvues d’épaulettes qui les différencient de la ligne. Les attitudes « charging » sont hélas tout à fait grotesques, dans le plus pur style caricatural conforme aux (mauvaises) habitudes anciennes de la marque ; heureusement, le type qui actionne le levier de son Chassepot (KO20) est tout à fait excellent et remonte le niveau à point nommé.
A suivre..