Voilà, voilà..
Alors donc, Mel Gibson s’assoit dans un canapé devant la table basse, et, d’entrée, il jette un œil sur les figus et critique le fait qu’elles soient anachroniques…
ça démarre mal.. En plus il a vraiment une sale tronche, limite verdâtre, possiblement due à une gueule de bois coutumière
, en plus de la fatigue..
Puis l’interview démarre, et j’écoute distraitement le ronron de la conversation en anglais dont je ne comprends quasiment que dalle, et dont je me fiche éperdument il faut bien l’avouer.
Tout à coup, je sens confusément qu’il se passe un truc bizarre : le ton monte, « Mad Max » devient subitement furax et se met à gueuler sur le journaliste qui devient blême (on m’expliquera après qu’il lui a posés une question ambigüe liée à l’homosexualité d’un des personnages du film, ou quelque chose comme ça, et que l’autre l’a très mal pris).
Bref voilà donc Mel Gibson qui passe du vert au rouge, tout en gueulant de plus en plus fort, et qui commence à faire des moulinets menaçants avec la badine qu’on lui a fournie pour désigner les figurines
, et qui se met à taper sur la table avec,
au beau milieu des figus !! Vlan ! Vlan, vlan ! …
Putain je suis bouche bée, j’hallucine !.. Toute l’équipe de Canal est littéralement tétanisée ; le voilà maintenant qui se lève et qui attrape le chroniqueur maladroit par le colback : le pauvre gars chie dans son froc au propre comme au figuré et balbutie : « I’m sorry, I’m sorry !!... ». Ouf, en tout cas il ne tape plus sur la table, c’est déjà ça…
Puis il lâche le gars, et sort comme furieux en claquant la porte à faire trembler les murs, vlaaaan !...
Grand silence ; tout le monde est sur le cul, sauf le pauvre journaliste qui continue de pleurnicher…
On croit que c’est fini, mais non ! Le voilà qui revient en ouvrant la porte à la volée ; il se dirige direct sur le journaleux… et fait mine de lui filer un coup de boule magistral, en arrêtant sa tronche à 1mm du visage de l’autre qui est à la limite de la crise cardiaque… Puis il menace du doigt tout le monde à la ronde, en prenant son staff à témoin et en braillant un truc du genre : « Jamais cette interview ne sera diffusée !.. Jamais, vous entendez ? » Puis il se barre enfin définitivement à grandes enjambées, en laissant tout le monde pantois.
Bon, ben j’ai été récupérer les pauvres figurines, content malgré tout de constater qu’elles n’avaient pas été esquintées dans l’action, mais quand même un peu triste..
Quand je pense qu’elles auraient pu passer à la télé !..