Campagne RCW - Mission n°6 - Rapport du camarade Général Anatoli Vassili Anatolovitch.Décembre 1920, quelque part dans les faubourgs d’Ekaterinbourg…« Camarades !
C’est le moment de vérité… Dans ce dernier combat, nous jetons toutes nos forces. Nul doute que les Blancs vont faire de même.
La situation est pour l’instant équilibrée : de l’issue de cette bataille dépendra le sort de la Révolution. Ni plus, ni moins…
Nos informations indiquent que les forces blanches sont composées de débris de cavalerie, de morceaux de régiments regroupés à la hâte… La présence de vétérans est probable. Ils ont cependant subi de plein fouet le manque de ravitaillement dû à l’état désastreux du chemin de fer dans le secteur. A ce propos, le train blindé de Semionov aurait été aperçu dans les environs…
Méfions-nous quand-même : c’est ce traitre de Semionov qui commande leur armée !
C’est pourquoi nous allons lancer une grande offensive avec l’élite de notre armée ! Le moral de nos régiments est au beau fixe, et nous allons faire triompher la Révolution ! J’attends de vous, camarades, une implication totale dans cette entreprise que nous menons…
Il n’y aura pas de place pour la défaite !
Hourre ! »
Aujourd’hui, nos objectifs seront les suivants : nous devons impérativement capturer :
- La colline sur notre flanc gauche (objectif n°1) ;
- Le carrefour stratégique (objectif n°2) ;
- La gare ferroviaire (objectif n°3) ;
- La zone boisée sur notre flanc droit (objectif n°4).
L’assaut est lancé. Immédiatement, nos forces capturent la colline (n°1) et la zone boisée (n°4). Au centre, les régiments se déplacement en ordre d’attaque.
L’artillerie du joueur blanc se met en ordre à la gare, sachant qu’elle va affronter une horde rouge qui sera sans pitié…
Les forces blanches prennent position au carrefour ; une pièce d’artillerie vient leur prêter main-forte. A l’arrière, Semionov et son état-major veillent.
Sur notre flanc gauche, la cavalerie ennemie semble vouloir amorcer un mouvement tournant, probablement pour semer la confusion sur nos arrières. Je laisse quelques unités en retrait, au cas où il faudrait les contrer.
Soudain, l’artillerie ennemie se déchaine sur la colline (n°1) ; heureusement, nos unités ont eu le temps de creuser quelques tranchées salvatrices. En arrière, un peloton de mitrailleuses en mouvement est pris dans l’enfer de cette pluie d’acier ! Là aussi, les dégâts seront très limités.
A ce stade de l’offensive, la situation n’a que peu évolué ; par contre, nos unités vont bientôt arriver au contact dans la zone centre des opérations.
Le carrefour est en vue… Nous nous préparons pour l’assaut. Les officiers de la Sotnya Rouge galvanisent leurs hommes…
Sur la colline, à gauche, les hommes attendent et scrutent les lignes ennemies, attendant une prochaine réaction des Blancs…
Les blancs ont renforcé leur position au carrefour (n°2), prêt à recevoir les premiers assauts.
Sur le flanc gauche, nos hommes voient débouler la cavalerie blanche qui contourne nos positions ; je donne l’ordre à un des régiments occupant la colline de faire marche arrière pour tenter de les intercepter.
Sur le flanc droit, l’ennemi avait lancé une unité de cavalerie à travers les marécages pour tenter de stopper nos troupes qui se dirigeaient vers la gare (n°4). Mal lui en a pris : j’ordonne un assaut qui débouche sur un quasi-anéantissement de cette unité de cavalerie.
La voie est libre vers la gare… Malheureusement, l’ennemi a déplacé son train blindé, pour couvrir ce secteur du front…
Hourre ! Un premier assaut est lancé vers le carrefour (n°2). Las ! il échoue de peu, devant la détermination des forces bourgeoises…
Sur le flanc droit, nos hommes avancent malgré le déluge de feu et d’acier provenant du train qui s’abat sur eux… Ils atteignent le secteur de la gare (n°3) et se mettent en ordre de bataille…
Au carrefour, un deuxième assaut est lancé ; il parvient à culbuter les forces ennemies qui sont contraintes d’abandonner la position. Nous occupons immédiatement la zone, et installons les mitrailleuses, prêtes à recevoir les contre-attaques qui ne manqueront pas de se produire…
La Tchéka en profite pour placarder partout nos affiches révolutionnaires…
Les Blancs décident de déplacer leurs autos blindées, afin de soutenir ses forces mises à mal par la formidable pression que nous exerçons.
Des renforts de cavalerie blanche font leur entrée.
En face de la colline, l’artillerie blanche arrose nos positions. Nous tiendrons bon !
L’attaque de flanc amorcé par la cavalerie blanche parvient à contourner nos forces. Mais les cavaliers arrivent dans un village, alors que plusieurs unités bolchéviques et des canons vont tout mettre en œuvre pour les stopper.
A la gare (n°3), un premier assaut ne parvient pas à balayer l’ennemi… Son train blindé est une vraie plaie pour nos hommes !
Au carrefour (n°2), les Blancs ont envoyé une unité de cavalerie pour tenter de lancer un assaut de flanc sur la position que nous venons de capturer… Son unité sera quasiment anéantie dans cette manœuvre que je ne peux m’empêcher de qualifier d’héroïque…
A la gare (n°3), l’ennemi parvient à renforcer sa position : il va nous falloir redoubler d’effort pour la capturer.
Une unité rouge se tient en réserve près de la forêt (n°4) au cas où… Elle a aussi pour mission de protéger le commandement, car un peu plus à gauche, la cavalerie blanche tente de percer…
Justement, les premiers combats pour empêcher la cavalerie ennemie de semer la panique sur nos arrières ont lieu. La situation est confuse…
Au même moment, j’apprends que la gare (n°3) est tombée entre nos mains ! Hourre ! Nos troupes commencent à fortifier l’endroit : ici aussi, il est à prévoir que les Blancs ne se laisseront pas faire !
A ce stade des opérations, tous les objectifs sont entre nos mains !
Dans nos lignes, la situation n’évolue que peu : un de nos assaut contre la cavalerie ennemie a échoué ; les pertes ont été sévères… Par contre, les blancs ne peuvent progresser…
Notre régiment de couverture se tient prêt, au cas où. Je décide cependant de ne pas le faire bouger, préférant attendre de voir comment évoluera la situation…
Les Blancs sont toujours immobilisés dans le village ; nos canons ouvrent le feu…
A la gare, les canons du train blindé font des ravages dans nos lignes ; mais nous tenons bon ! J’organise le redéploiement d’unités qui auront pour mission de soutenir en défense nos hommes qui tiennent le carrefour (n°2) et la gare (n°3).
Les forces Blanches tentent de se réorganiser afin de se préparer à lancer de nouvelles attaques.
Vue sur le carrefour (n°2) à gauche et la gare (n°3) à droite ; des unités rouges sont placées en soutien.
Afin de liquider une bonne fois pour toute les cavaliers Blancs qui attaquent nos arrières, notre aviation intervient et, une fois n’est pas coutume, opère un véritable carnage ! C’est une bonne nouvelle…Nous allons pouvoir libérer des unités et les faire monter au front !
Les Blancs lancent des assauts meurtriers ; nos hommes réussissent à les repousser. C’est une vraie boucherie !
Sur notre flanc gauche, la colline est maintenant attaquée par la cavalerie ennemie ; un tir de canon particulièrement meurtrier a endommagé le peloton de mitrailleuses placé en défense. Je décide d’amener en renfort tout ce que j’ai dans le secteur : une unité à demi-effectifs et 2 canons. Espérons que ce sera suffisant !
Malheur ! Un violent assaut mené par une unité Blanche d’élite vient de faire céder nos hommes au carrefour (n°2) ! Nous sommes contraints d’abandonner la position ! Nos pertes sont sévères…
Finalement, nous occuperons 3 objectifs (la colline – l’assaut de la cavalerie ennemie ayant échoué dans ce secteur – la gare et la forêt).
Ce ne sera malheureusement pas suffisant pour remporter la bataille…
Las ! Le sort de la campagne est scellé : les forces Blanches remportent la victoire finale de cette belle campagne…
Mais un baroud d’honneur (en 900 points !) sera organisé bientôt pour… la bataille de Moscou !
Bravo à Pierre pour cette belle victoire, au terme d’une campagne… Epique !! Vivement la dernière bataille autour de Moscou !!