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Les Enquêtes Belliludiques : Frolick le Hobbit
Décidemment, pas de répit pour les membres du FBI (Frères de la Brosse Investigations), appelés sur une nouvelle affaire, cette fois au cœur de la Terre du Milieu, dans la Creuse…
C’est un couple de Hobbits retraités, Frolick et Isabeau Bellevallée, qui nous a contactés en détresse. Après plusieurs heures de routes à travers la Comté, nous arrivons dans la petite localité de Trifouillis-sur-Creuse à l’heure du souper, à 18h. Quelle n’est pas notre stupeur en découvrant les rues désertes, sans le moindre habitant, et tous les commerces fermés, barricadés… Les autochtones n’ont peut-être pas été informés de la fin du confinement ?.. Ah… non, apparemment c’est normal, me rassure mon associé…
A la sortie du hameau, nous voila enfin devant la typique demeure des Bellevallée. Frolick vient nous accueillir en personne, vêtu de son costume traditionnel : pantalon en velours côtelé, tongs en peau de teckel, et bonnet de nuit orné d’un grelot. Il semble encore plus atrabilaire que d’habitude, et trépigne d’impatience tandis que nous nous baissons pour franchir le seuil. « Mon précieux ! On m’a dérobé mon précieux !.. » Sans plus attendre, il nous entraine par une porte dérobée, elle aussi, jusqu’à la bibliothèque pharaonique ou des milliers d’ouvrages sont entassés sur 17 mètres de hauteur. Toujours au comble de l’agitation, il nous désigne un point sur l’étagère la plus haute, que nous peinons à distinguer en clignant des yeux dans la pénombre… « Mon album fétiche, « Natacha s’attacha » dédicacé par Walt Thierry lui-même ! Disparu, envolé !...» Nous comprenons qu’il s’agit du 37ème volet de la fameuse saga dédiée à la friponne hôtesse de l’air, spécial bondage/SM, et aussi rarissime que le tome 12, « Culottes de fer », ou le tantrique tome 69, « Pas de nique à bord ».
Rapidement, nous inspectons la pièce : nulle trace d’effraction, en nous ne voyons pas, à moins d’être Spiderman, comment notre voleur aurait pu atteindre les hauteurs ou reposait la tome égérie… Mais il se fait tard, déjà 19h, et notre hôte baille de sommeil à s’en décrocher la mâchoire : allez hop, une bonne pipe (en terre cuite), et au lit pour un repos bien mérité.
En plein milieu de la nuit, je suis réveillé en sursaut par un craquement : ce n’est que mon associé, qui se dirige vers les toilettes, probablement indisposé d’avoir fini en douce un restant de « gâteau du randonneur » aux myrtilles et au ciment. Soudainement, il hurle : « J’ai trouvé ! Je l’ai !... »
Je me lève d’un bond, et rejoint au milieu du couloir la famille hobbit elle aussi réveillée par les cris, et nous entourons mon associé, radieux, qui brandit la BD chérie ! Après lui avoir discrètement suggéré de remettre son caleçon, j’examine le précieux ouvrage ; il est miraculeusement intact. L’explication la plus plausible est la suivante : Frolick aurait pris la BD pour la lire tranquillement aux toilettes, mais pris d’une foudroyante crise de sieste sénescente, il se serait assoupi en oubliant à son réveil la relique posée auprès du trône…
Fou de joie, il nous serre dans ses petits bras : « Ah mes amis, comment vous remercier ? Venez près du feu, je vais vous conter quelques souvenirs désopilants de ma carrière aux PTT. Vous ai-je raconté la fois ou les collègues m’avaient enfermé toute une nuit dans un « sac 5 » ? Ha ha !... » Mais prétextant un rendez-vous urgent avec nos proctologues respectifs, nous déclinons l’offre et prenons congé de nos hôtes, la conscience encore une fois enluminée par le devoir accompli.
En route vers de nouvelles aventures !
Décidemment, pas de répit pour les membres du FBI (Frères de la Brosse Investigations), appelés sur une nouvelle affaire, cette fois au cœur de la Terre du Milieu, dans la Creuse…
C’est un couple de Hobbits retraités, Frolick et Isabeau Bellevallée, qui nous a contactés en détresse. Après plusieurs heures de routes à travers la Comté, nous arrivons dans la petite localité de Trifouillis-sur-Creuse à l’heure du souper, à 18h. Quelle n’est pas notre stupeur en découvrant les rues désertes, sans le moindre habitant, et tous les commerces fermés, barricadés… Les autochtones n’ont peut-être pas été informés de la fin du confinement ?.. Ah… non, apparemment c’est normal, me rassure mon associé…
A la sortie du hameau, nous voila enfin devant la typique demeure des Bellevallée. Frolick vient nous accueillir en personne, vêtu de son costume traditionnel : pantalon en velours côtelé, tongs en peau de teckel, et bonnet de nuit orné d’un grelot. Il semble encore plus atrabilaire que d’habitude, et trépigne d’impatience tandis que nous nous baissons pour franchir le seuil. « Mon précieux ! On m’a dérobé mon précieux !.. » Sans plus attendre, il nous entraine par une porte dérobée, elle aussi, jusqu’à la bibliothèque pharaonique ou des milliers d’ouvrages sont entassés sur 17 mètres de hauteur. Toujours au comble de l’agitation, il nous désigne un point sur l’étagère la plus haute, que nous peinons à distinguer en clignant des yeux dans la pénombre… « Mon album fétiche, « Natacha s’attacha » dédicacé par Walt Thierry lui-même ! Disparu, envolé !...» Nous comprenons qu’il s’agit du 37ème volet de la fameuse saga dédiée à la friponne hôtesse de l’air, spécial bondage/SM, et aussi rarissime que le tome 12, « Culottes de fer », ou le tantrique tome 69, « Pas de nique à bord ».
Rapidement, nous inspectons la pièce : nulle trace d’effraction, en nous ne voyons pas, à moins d’être Spiderman, comment notre voleur aurait pu atteindre les hauteurs ou reposait la tome égérie… Mais il se fait tard, déjà 19h, et notre hôte baille de sommeil à s’en décrocher la mâchoire : allez hop, une bonne pipe (en terre cuite), et au lit pour un repos bien mérité.
En plein milieu de la nuit, je suis réveillé en sursaut par un craquement : ce n’est que mon associé, qui se dirige vers les toilettes, probablement indisposé d’avoir fini en douce un restant de « gâteau du randonneur » aux myrtilles et au ciment. Soudainement, il hurle : « J’ai trouvé ! Je l’ai !... »
Je me lève d’un bond, et rejoint au milieu du couloir la famille hobbit elle aussi réveillée par les cris, et nous entourons mon associé, radieux, qui brandit la BD chérie ! Après lui avoir discrètement suggéré de remettre son caleçon, j’examine le précieux ouvrage ; il est miraculeusement intact. L’explication la plus plausible est la suivante : Frolick aurait pris la BD pour la lire tranquillement aux toilettes, mais pris d’une foudroyante crise de sieste sénescente, il se serait assoupi en oubliant à son réveil la relique posée auprès du trône…
Fou de joie, il nous serre dans ses petits bras : « Ah mes amis, comment vous remercier ? Venez près du feu, je vais vous conter quelques souvenirs désopilants de ma carrière aux PTT. Vous ai-je raconté la fois ou les collègues m’avaient enfermé toute une nuit dans un « sac 5 » ? Ha ha !... » Mais prétextant un rendez-vous urgent avec nos proctologues respectifs, nous déclinons l’offre et prenons congé de nos hôtes, la conscience encore une fois enluminée par le devoir accompli.
En route vers de nouvelles aventures !
